En 1970 la situation du téléphone est catastrophique. La France est bonne dernière en Europe car la classe politique n’a jamais voulu regarder le problème en face, et même pire, elle n’a pas vu arriver ce phénomène de société. Devant la formidable croissance du secteur et l’extraordinaire développement de nouvelles technologies, les enjeux deviennent mondiaux ; les Télécoms ont donc besoin d’autonomie pour jouer dans la cour des grands malgré les réticences de l’administration des PTT pour s’en séparer.
Pendant ce temps, la Poste se remet en cause en cherchant de nouveaux secteurs porteurs. Elle informatise les bureaux de poste, le traitement du courrier et des colis puis développe les services financiers qui, quelques années plus tard, vont donner naissance à La Banque Postale.
En 1990, après deux décennies de préparation, les PTT se transforment en deux entreprises publiques, France Télécom et La Poste, ouvertes à la concurrence et soumises à une régulation ministérielle (lois Quilès).
Frais de port : 11 €.